Malgré une bonne gastro en milieu de semaine qui m’a épuisé, je décide de maintenir ma participation au 28 km du trail du Beaujolais. Sandrine, ma collègue du club d’athlé pourra prendre sa revanche sur 2013 avec encore plus de facilité ; )
Pour cette 5ème édition du BVT, le soleil est encore au rendez-vous : 2012 fut donc le seule édition pour l’instant où la neige en haut du Mont Soubran en aura refroidi pas mal ; )
Je prends le départ au côté de Sandrine et on démarre assez doucement. Les premiers raidillons dans les vignes se passent mieux que ce que je pensais et j’arrive à rester avec elle sur les 4 premiers km sans trop peiner. Mais dès la première belle côte dans les bois, je perds du terrain et mes jambes deviennent lourdes.
Arrivés sur les Crêtes on aperçoit les magnifiques Monts du Beaujolais dans lesquels Yann et les autres ont du souffrir la veille ; )
Je n’ai pas trop le temps d’admirer le paysage car on arrive rapidement dans la descente de Cherves que je connais bien pour l’avoir déjà descendu en 2012 sous les trombes de pluie et je profite de mes qualités en descente (pas trop affectées par la gastro) pour rattraper Sandrine.
Je reste derrière pendant quelques kms mais dès que la pente s’élève je la perds de nouveau.
Cette deuxième longue montée m’oblige à marcher. Au 2/3 de la montée, un coureur avec qui j’avais fini la course en 2012 et transformé en signaleur cette année, m’encourage à rattraper la gazelle mais je sais que c’est peine perdue. De nouveau sur les Crêtes on redescend cette fois-ci avec comme point de mire les Monts d’Or et la célèbre « boule » du Mont Verdun.
On revient presque au point de départ de la montée précédente et je reconnais François D’Haene déguisé en bénévole : il pointe les coureurs pour voir si certains n’ont pas été tentés de zapper cette partie.
1h30 de course, je fatigue alors que d’habitude c’est le moment où je me réveille ; ) Je commence à avoir mal à la tête comme quand je n’ai pas assez dormi alors qu’on attaque la dernière grosse difficulté du parcours qui nous emmène à la ferme Ste Marie.
Je profite de la marche dans ce monotrace ou plutôt ce no trace dans les bois que les organisateurs affectionnent particulièrement pour me ravitailler un peu et grignoter une barre Isostar au chocolat.
Dernière grosse descente avant de retourner au milieu des vignes et d’enchaîner les derniers raidillons et faux plats pour enfin terminer. Malheureusement, comme dans les jours de petite forme, je prends un point de côté en passant sous le village de St Etienne la Varenne et je suis obligée de marcher. J’opte pour la technique marche et caillou pour faire une pression dans la main du côté du point (point d’acupuncture). Ca fonctionne et au bout de quelques minutes je repars mais un peu plus prudemment : je ne suis plus à 2 minutes près maintenant ; )
A l’arrivée avec Serge, mon chauffeur du jour
Après Yann qui a fait 2ème sur le 110 km la veille et mon copain qui a fait 2ème relais avec Didier Garnier sur le 110 km, moi aussi je fais 2ème F sur le 28 km. Décidément c’est le week-end des 2èmes places !
