Après la neige il y a 15 jours à St Pierre de Chartreuse, j’espérais avoir le ciel bleu azur en allant sur la côte méditerranéenne ! Malheureusement, c’est sous la pluie et le brouillard que s’est déroulée la 11ème édition du Gruissan Phoebus Trail.
Après avoir récupéré la balise GPS qui m’alourdit de 200 g 😉 et entendu la présence de Jessica Harrisson, une cador du triathlon qui a fait les JO de Londres en 2012, c’est l’heure de prendre le départ.
Dès la premières bosse, déjà présente en 2013, je sens que je suis très essoufflée et que les jambes sont lourdes. En descente par contre tout va bien. Je garde à vue Sylvaine Cussot et Anne Valéro pendant une petite dizaine de km mais impossible de les suivre plus longtemps. Progressivement des filles me rattrapent, j’essaie de m’accrocher mais rien à faire je les laisse filer au bout de quelques kilomètres.
Eh bien comme aujourd’hui est un jour « sans » je vais profiter du paysage. De nombreux points de vue sur la Méditerranée s’offrent à nous mais cette année, avec le mauvais temps et la brume, je ne vois ni les Pyrénées ni la Montagne Noire de l’autre côté.
Les singles pierreux succèdent aux larges pistes forestières bien boueuses et je finis par rattraper Jessica Harrisson qui galère dans toute cette boue. On échange quelques mots et je la perds dans un passage en forêt où visiblement une tempête a laissé des traces : j’enjambe les troncs faute d’avoir la pêche pour sauter par-dessus.
Le ravito approche et la Suunto m’indique 28 km au lieu des 30 annoncés par l’organisation.
Je remplis un de mes bidons et je repars illico motivée par la présence de la 5ème qui est juste devant. Dans la bosse suivante, des débuts de crampes dans les mollets m’obligent à marcher et à la laisser une nouvelle fois filer. Les crampes ne s’installeront finalement pas et je pense que les manchons de compression Raidlight y sont pour quelque chose.
On se retrouve de nouveau sur un joli sentier bien pierreux et tout en zig zag avec une végétation basse et piquante typique du massif de la Clape.
Juste avant le 2ème ravito du 42ème km (qui est plutôt au 40ème sur la Suunto), on doit passer une descente sur bloc rocheux où ça glisse énormément. Je prends la corde et descend cool comme nous y invite les nombreux bénévoles.
Je commence à voir le fort de Gruissan se rapprocher, fort que l’on a visité la veille avec Olivier.
Après 3 km de plat et un passage sur la piste cyclable qui longe l’étang de Gruissan, il nous reste encore une belle bosse. Tiens, tiens, la 5ème est juste devant à 1 mn. J’alterne course et marche pour cette dernière difficulté et essaie de descendre vite même si ça fait longtemps que je n’ai pas eu aussi mal aux quadri !
Au final, je termine donc 6ème F mais comme les organisateurs sont du genre généreux j’ai quand même droit à mon bouquet de fleur, mon trophée et des produits locaux !
Même si je suis assez déçu de ma performance, je trouve ce trail vraiment sympa : l’organisation est au top, le balisage parfait et le terrain caillouteux est un vrai bonheur 😉 !
Pour voir le parcours
